Le ralliement du Cameroun

Le ralliement du Cameroun

Le ralliement du Cameroun

Un de nos camarades nous a envoyé une relation vivante des événements qui ont précédé et accompagné le ralliement du Cameroun. Nous la publions à l’occasion du huitième anniversaire de cet important épisode de l’histoire de la France Libre.

*

Au début de 1939 je rencontrais à Douala le directeur de l’Agence de la « Weermann Linie », officier de marine allemand de réserve ou d’active, camouflé à ce poste important.

Quel beau pays que le Cameroun, n’est-ce pas ? me dit-il, comme c’est dommage pour vous Français, que vous n’y puissiez rester très longtemps.

Cher Monsieur, lui répondis-je, il se peut que nous n’y restions plus très longtemps, mais dans ce cas il est probable que vous partirez avant nous…, et votre retour n’est pas assuré.

Le capitaine de corvette allemand, parti en juillet 1939, n’est jamais revenu au Cameroun.

Et pourtant dans les jours qui suivirent le 20 juin 1940, date à laquelle nous connûmes, au Cameroun, l’armistice, sans détails il est vrai, nous nous attendions bien à voir débarquer des « touristes ». Spontanément deux clans se forment : les uns, qui ne se sont pas battus, ne conçoivent l’honneur et la dignité que dans la continuation de la lutte, avec les Anglais ; les autres, qui ne se sont pas battus non plus, ne réalisent qu’un fait : la guerre est terminée, leur devoir est d’obéir au nouveau gouvernement.

Le général de Gaulle parle chaque jour à la radio : « L’honneur, le bon sens, l’intérêt de la patrie commandent à tous les Français libres de continuer le combat là où ils seront et comme ils pourront… »

Les uns s’exaltent, les autres ricanent.

Le colonel commandant militaire assure qu’il prendra la position qui s’impose.

Le gouverneur adresse des télégrammes aux autres chefs des territoires de l’empire, les invitant à continuer la lutte : l’espérance renaît.

Mais des ordres parviennent de fermer et de garder la frontière britannique ; les réponses qui parviennent au gouverneur sont dilatoires, la propagande contre la résistance s’intensifie. L’enthousiasme oscille.

À Yaoundé, au camp militaire, quatre officiers décident d’organiser la propagande en faveur du général de Gaulle. Les capitaines Lecomte, Huet, lieutenant Laigret et moi-même, se donnent comme tâche de compter les gaullistes, décider les indécis, préparer le passage en Nigeria si le territoire ne rallie pas, prendre contact avec le général et le garder avec les autorités britanniques de Nigeria.

Le lieutenant Laigret, administrateur des colonies, agira dans l’administration ; chargé du chiffre de l’état-major, il assurera la liaison avec Londres et le Nigeria.

Le capitaine Dio, venu du Tchad avec une compagnie de renforts pour la France et resté à Douala vient me voir. Il devait embarquer sur le Brazza le 11 juin. Moi également d’ailleurs, ayant réussi à me faire désigner ; le torpillage du Brazza en mai nous a évité sans doute quelques ennuis !

Douala s’organise aussi, le capitaine commandant la place est attentiste, mais il y a quelques officiers sûrs et actifs ; la population est bien travaillée par M. Mauclère, directeur des T.P. et du chemin de fer et par M. Sil, directeur de la compagnie forestière de l’Équateur ; l’administration est assez rebelle. Les militaires sont partagés.

J’établis aussi le contact avec le lieutenant Dronne (administrateur) que j’ai eu sous mes ordres au début de la mobilisation et qui commande la compagnie d’Éseka : il est aussi d’accord pour continuer.

Mais il est bientôt avéré que l’empire ne réagit pas ; par contre le gouvernement de Vichy est renseigné sur le climat « camerounais », en particulier par un administrateur de Yaoundé, qui, en 1942, le trahira sans vergogne du « côté de Madagascar ». L’amiral Platon, à bord du sous-marin Béveziers, vient prêcher dans toute l’Afrique le credo vichyste. Il exalte le « don » de lui-même à la France du vieux maréchal, se complaît à nous prouver la correction des Allemands, flétrit la trahison des Anglais à Mers El-Kébir et nous dissuade, en voilant la menace, d’une résistance, généreuse sans doute, mais inutile et contraire aux intérêts de l’empire. À Douala, il est durement rabroué par Mauclère et le chef indigène Paraiso, gaulliste comme tous les indigènes, qui se souviennent des Allemands ; à Yaoundé il intimide les autorités et avant de partir pour l’A.E.F., il laisse au Cameroun un de ses agents, l’inspecteur des colonies Huet, qui coiffe le gouverneur. Le commandant militaire est convoqué à Brazzaville par le général Husson (1), qui n’a pas pris position non plus. Il en revient, donc sans ordres.

Nous sommes fin juillet, les discussions battent leur plein ; les cas de conscience se multiplient, c’est-à-dire les abandons silencieux.

Notre cellule militaire se joint maintenant aux réunions gaullistes chez Laigret, à la porte de qui le « policier » de M. Huet coche les noms des visiteurs. Mais ce n’est que de la palabre et rien n’avance. Il faut demander au général de Gaulle d’envoyer au plus vite un délégué avec pleins pouvoirs pour rallier le territoire à la France Libre, seul procédé qui nous paraisse devoir éviter des complications intérieures.

Déjà les premiers passages en Nigeria ont lieu à Douala par l’intermédiaire de Sil qui a organisé, à la barbe du Béveziers, un va-et-vient en chaloupe de Douala à Tiko (2). Nous essayons de les empêcher car ces départs prématurés affaiblissent notre petit nombre. Je reçois même une lettre de l’administrateur britannique de Nigeria, que je connais bien et avec qui nous sommes en liaison depuis le début de notre action, qui s’inquiète aussi pour la même raison de ces passages inutiles.

Entre temps j’ai demandé au lieutenant-colonel médecin Vaucel, acquis à la cause, directeur du Service de Santé, de se mettre à la tête des militaires et d’agir auprès des médecins.

Au 15 août la situation s’est éclaircie : tant à Douala qu’à Yaoundé le mouvement compte 250 gaullistes connus. Dio, Mauclère et Sil sont sûrs de Douala. À Yaoundé les militaires sont partagés, le commandant militaire préconisant l’attente ; le gouverneur laissera faire ; les civils palabrent. De la brousse pas de nouvelles. Le général de Gaulle a répondu qu’il envoyait quelqu’un.

L’inspecteur Huet se montre peu, mais il n’a pas été inactif et le bruit se répand que Vichy envoie un nouveau gouverneur à poigne pour la fin du mois. Il est alors décidé qu’à partir du 26 août chacun pourra filer au Nigeria. Les départs augmentent.

Le 20 août, Laigret m’annonce que l’envoyé du général est en Nigeria et rencontrerait volontiers le commandant militaire, par exemple sur le Mungo, près M’banga : nous avions là un agent anglais, M. Proctor. J’en informe le colonel B… qui me répond évasivement ; j’en profite pour lui demander ma liberté et il me signe une permission en règle pour Douala.

L’émissaire est un commandant de Boislambert (3). Nous lui faisons savoir immédiatement qu’il n’y a rien à faire du côté des autorités et que Douala est prêt à le recevoir.

Nous attendons avec confiance, mais angoisse.

Le 26 je préviens mes camarades que je partirai le lendemain matin.

Le trajet Yaoundé-Douala est long : 8 heures. Le wagon de première classe est plein, ma femme, quelques camarades qui partent aussi ; surtout des inconnus qui discutent de leur occupation ou de leur « coin », une ou deux familles de fonctionnaires qui rentrent en Europe. Le wagon du gouvernement a été attaché au convoi ; j’ai aperçu à la gare M. Huet y monter : lui aussi doit attendre le « type à poigne » avec impatience, et tient sans doute à rester seul avec ses pensées car il a rabroué vertement ce matin la femme d’un fonctionnaire qui, sans place dans notre wagon, demandait de monter dans le sien.

Je ne suis pas très à l’aise ; à Éséka j’apprends que Dronne est à Douala. Enfin, voici New-Bell, la station banlieue. Deux sous-officiers et un policier blancs entrent brusquement dans le wagon et jettent un nom. Un de mes camarades, le sergent-chef Marty, répond : « C’est moi. » – Descendez, pas d’explication (4). Trop tard.

Le train entre en gare. Je regarde par la fenêtre et vois des troupes armées, jugulaires aux mentons. Mais presque en même temps je reconnais Dio en tête du détachement. « Ça y est les gars », hurlais-je en sautant sur le quai.

M. Huet descend aussi ; le détachement Dio s’est placé devant son wagon l’arme au pied. Souriant, l’inspecteur s’apprête à remercier de cet honneur inattendu. Dio s’avance de deux pas : « Par ordre du colonel Leclerc, représentant au Cameroun du général de Gaulle, inspecteur des colonies Huet, je vous arrête. »

Mon départ de Yaoundé a dû être signalé. « Le colonel Leclerc vous attend », vient me dire le capitaine Jardin (5) qui ajoute, rayonnant : « Il est arrivé cette nuit par une tornade du feu de Dieu, en pirogue depuis Tiko avec 15 gars. C’est un type formidable. Quelle chance, mon vieux, quelle chance. »

Ma femme, nos bagages, sont pris en charge par les chemins de fer. Cinq minutes plus tard, au palais du gouvernement (6), agitation joyeuse et affairée, allées et venues d’officiers avec la patte d’épaule noire (7) et d’estafettes ; un lieutenant-médecin arrogant « Qui vous a laissé passer, votre ordre de mission on n’entre pas ainsi chez le colonel. » Abasourdi, j’éclate de rire et à ce moment un commandant souriant, pas très grand, entre dans le hall. « Qu’y a-t-il ? Ah c’est vous !venez avec moi ; je suis le commandant de Boislambert. » Nous entrons dans une grande pièce et je vois d’abord ou plutôt n’entends que l’administrateur de Villedeuil « gueulant » dans le téléphone : « Ici Villedeuil, c’est vous Vergès. Le colonel Leclerc, envoyé du général de Gaulle, est à Douala ; je vous rallie ; oui, je vous rallie, vous m‘entendez ? » et, en se tournant à demi : « Kongsamba (8) est rallié Mon Colonel. » Je vois alors un homme assis à la grande table, la figure maigre, les yeux gris perçants, souriant sous une moustache coupée court, la veste kaki maculée de boue avec sur une seule manche cinq galons blancs de cavalier. Je me présente : « J’ai entendu parler de vous ; bien pour ce que vous avez fait à Yaoundé : vous remontez de suite avec Dio liquider la question. Rendez-vous ici à 22 heures pour m’expliquer votre plan. » – « Bien Mon Colonel, c’est ce que j’avais à vous proposer, mais j’aurais préféré que le colonel B… » C’est prévu, Quilichini est parti le chercher ce matin. Vous l’attendrez en gare vers minuit ; vous viendrez avec lui ici, et vous partirez.» Villedeuil se remet à gueuler dans le téléphone. « … Oui, je vous rallie, je vous rallie… Le colonel Leclerc… »

À minuit tout est prêt. Quarante Européens volontaires, le lieutenant Dronne, le sergent-chef Marty, sont de l’expédition. Dio et moi allons attendre le colonel B… à la gare. À 1 heure, il arrive. « Mon Colonel, je dois vous accompagner chez le colonel Leclerc, puis je repars pour Yaoundé. » L’entrevue a lieu aussitôt ; nous prenons le train sans attendre davantage.

Notre train spécial monte lentement le plateau camerounais en sinuant dans la forêt vierge. Au petit matin nous arrivons à Édéa et de gare en gare nous annonçons la « chose ». À Éséka, Dronne ramasse dix volontaires de plus. Je ne sais plus où, nous prions poliment le médecin capitaine Y…, vichyste virulent, de nous accompagner. À 14 h 20, nous approchons à petite allure. Les pères Déon et Pouille (9), juchés sur l’avant de la locomotive et qui connaissent bien la voie, scrutent les virages pour déceler le sabotage qui nous a été annoncé. Nous passons au pied de la mission catholique ; tout le monde est prêt. Le train stoppe à l’endroit prévu, au pied et à 1.500 mètres du camp militaire et… nous trouvons Huet et Laigret qui nous attendent (10). Oh ! miracle des transmissions. Notre arrivée est connue depuis ce matin. Le capitaine Dagnas et le lieutenant Lawlès ont demandé au gouverneur de donner l’ordre d’arrêter les « rebelles » par la force. Le gouverneur a refusé. Tout le camp est alerté et en état de défense. Il est peu probable qu’il y ait du grabuge. Nous verrons bien. En avant !

Le détachement se scinde comme prévu en deux colonnes qui déboucheront simultanément, par le vieux camp avec moi (compagnie Huet) et par le camp neuf (E.M.) avec Dio. Rien ne bouge ; Huet, malgré les ordres reçus, a fait rentrer la compagnie. Les officiers et sous-officiers sont au bureau. « Le Cameroun se rallie au général de Gaulle, dis-je, ceux qui sont avec lui sont libres ; ceux qui sont contre lui, donnez vos noms. »

J’ai posé mon revolver sur la table ; velléités de discussion. « Oui ou non ? » Tout le monde dit oui. Je continue et rejoint bientôt Dio qui n’a pas eu d’anicroche non plus. Le capitaine Dognas seul m’insulte copieusement et, ridicule, me crie : « Nous nous serions ralliés si vous aviez eu confiance en nous, mais vous êtes venus armés, je ne vous le pardonnerais jamais. »

À 16 heures le camp est occupé.

À 17 heures nous contrôlons le poste, le gouvernement, le cercle et le principal hôtel de la ville. La gare et l’hôpital se contrôlent tout seuls.

17 h 20, je me fais insulter à nouveau par l’administrateur commandant le cercle, M. Guillou, qui refuse de se rallier et de céder la place, sinon de force. Je lui ris au nez et m’en vais au gouvernement où Laigret et l’administrateur Saller ont réuni les fonctionnaires. Nouveau speech. « Le colonel Leclerc a pris possession du Cameroun au nom du général de Gaulle… Rallier la France Libre est un devoir. Ceux qui ne l’estime pas resteront chez eux jusqu’à nouvel ordre. »

Je me rends enfin chez le gouverneur Brunot et lui fais part des décisions du colonel Leclerc : « Vous avez bien fait, je lui laisse la place, dites au colonel que je me réjouis de sa réussite. »

À 19 h 30 je parvenais à téléphoner à Leclerc de la poste, malgré un brouillage intense : « Opération terminée et réussie. » – « Félicitations », ai-je cru entendre dans la friture. Il paraît qu’ils commençaient à être inquiets à Douala.

Ce fut Saller, notre camarade le plus actif dans l’administration pour la présentation du ralliement, qui prit en mains les mesures d’ordre. J’assumai de mon côté le commandement de la garnison et de la place.

Certains commandants de cercle de l’intérieur avaient été déjà prévenus de Douala par téléphone et télégraphe de la tournure des événements. Un petit nombre avait fait connaître leur adhésion au ralliement. La plupart n’avaient pas encore répondu.

De Yaoundé nous diffusâmes le ralliement des autorités. Le 29 août, nous avions la joie d’apprendre que le Tchad avait rallié le 26 et que le reste de l’A.E.F. avait rallié le 28 : les «Trois Glorieuses » de l’Afrique libre étaient désormais inscrites dans l’histoire.

Le 30 août, le colonel Leclerc arrive à Yaoundé. Toute la ville l’attend sur le terre-plein de la gare et son apparition provoque un délire enthousiaste. Il réunit immédiatement la population blanche et les notables indigènes au palais : « Au nom du général de Gaulle, chef des Français libres je prends le commandement civil et militaire du Cameroun. Notre but est de continuer la lutte contre le boche, de travailler ferme pour libérer l’empire et la France avec l’aide de nos Alliés. Ce sera dur. Dans tous les domaines, nous allons nous mettre au travail. Nous faisons le serment tous, Européens et indigènes, de mener à bien cette mission jusqu’à la victoire. »

Le lendemain, il tenait conseil avec les chefs de service et répartissait les tâches. Il nommait Saller son délégué à Yaoundé. Il renvoyait en France ceux qui manquaient la magnifique occasion de ne pas se déshonorer ; ceux qui restaient – la grande majorité – lucides et joyeux, il allait les mener à la grande aventure.

Les provinces du Nord ne donnaient toujours pas signe de vie. Dronne s’offre pour aller aux renseignements ; il part sur un petit avion sanitaire et reviendra quelques jours plus tard, mission réussie.

Le 2 septembre je partais moi-même au Gabon, qui avait repris sa parole devant les menaces de Vichy, pour rallier le cercle limitrophe d’Oyem, clé de la route de Libreville. Aidé du lieutenant Liurette et trompant la surveillance vichyste à la frontière du N’tem je réussis à Oyem même, mais me heurtai à Mitzic, la subdivision Sud, à un refus menaçant de la part de l’officier commandant la subdivision : par la faute de celui-ci la campagne du Gabon allait commencer (11).

Au Cameroun tout était réglé ; les derniers bateaux pour l’extérieur embarquaient les non-ralliés, furieux quand même, d’avoir à craindre de nouveaux avatars ; les camarades de Côte-d’Ivoire et de Haute-Volta, avec Laurent-Champrosay arrivaient de Gold-Coast, le B.M.4 avec Bouillon (12) se formait ; déjà le recrutement du B.M.5 que j’allais commander, était entrepris chez les Saras (13). Confiants dans l’avenir, sûrs de leurs droits, les Camerounais travaillaient à plein rendement pour la victoire.

Le 9 octobre, la 13e de Monclar (14) et de Koenig accostait à Douala. Le général de Gaulle était à bord du Commandant Duboc. Quand le chef des Français libres eut descendu, seul, la coupée, il se découvrit devant Leclerc à dix pas en avant des troupes de la garnison et de la foule immense, et lui donna l’accolade fraternellement. Le silence, total, unanime, angoissant, déchirant, fut alors le plus pur hommage du Cameroun libre à ces deux hommes indomptables, hommage de confiance et de gratitude envers celui qui lui avait envoyé un sauveur, envers celui qui, en souriant, avait réussi l’audacieux sauvetage.

(1) Refusera de se rallier le 28 août au général de Larminat. En août 1944, en entrant à Toulon, quelques camarades et moi avons rencontré le général Husson, cantine faite : « Ah enfin, vous voilà. Je vous attendais, maintenant en avant ».
(2) Port bananier de Nigeria dans le delta du Mungo.
(3) En réalité, de Boislambert était l’adjoint de Leclerc : nous ne le savions pas encore.
(4) Le nom appelé était bien Marty ; mais il s’agissait, je le saurai un peu plus tard, d’un homonyme recherché pour son anti-gaullisme.
(5) Mort comme lieutenant-colonel à Fréjus en 1945, de maladie.
(6) C’est l’ancienne résidence construite par les Allemands.
(7) Celle exactement qui est réglementaire maintenant : connaît-on cette origine ?
(8) Région de Kongsamba, commandée par l’administrateur Vergès.
(9) Sera nommé aumônier du B.M.4 et mourra d’accident à Saltan en Tripolitaine le jour de Pâques 1943, alors que la 1re D.F.L. faisait mouvement de Tobrouk à Kairouan.
(10) Le capitaine Lecomte avait déjà quitté Yaoundé vers le 10 août en permission à Bamenda au Cameroun britannique, au Nord de Foumbam.
(11) Cet officier était d’ailleurs gaulliste 90 %, les 10 % restant étaient d’« obéissance aux ordres reçus ».
(12) Venu de Bobo-Dioulasso, prend le commandement du B.M.4 qui rejoint en Syrie les F.F.L. au début 1941.
(13) Sera formé en 1941 au camp d’Ornano, quittera le Cameroun fin 1941 par la route et après un bref séjour en Syrie début 1942, rejoindra la 1re D.F.L. en Égypte le 20 juillet.
(14) Colonel Magrin-Verneret.

Extrait de la Revue de la France Libre, n° 12, octobre-novembre 1948.