Les étudiants, un vivier pour la France libre
34 % des volontaires européens n’ont pas 21 ans lors de leur engagement dans les Forces françaises libres. Sur ce nombre, plusieurs centaines sont lycéens, élèves de classes préparatoires ou étudiants. Ceux-ci vont fournir à une France libre en manque d’officiers et de sous-officiers les éléments nécessaires à l’encadrement des bataillons coloniaux constitués après le ralliement des territoires de l’Afrique équatoriale française (26-28 août 1940).
Tous n’ayant pas effectué de préparation militaire, des pelotons sont institués pour leur apporter une formation accélérée, à Camberley, en Angleterre, et Brazzaville, au Congo, en 1940-1941, puis à Damas, en 1941-1942, enfin à Sabratha, en Libye, et Temara, au Maroc, en juin et novembre 1943. De leur côté, les marins suivent, de 1940 à 1943, des cours à l’École navale sur le bâtiment-école Président Théodore Tissier, à Portsmouth, sauf une quinzaine de midships qui sont admis au Britannia Royal Naval College de Dartmouth. Quant aux aviateurs, ils sont formés dans les écoles de la Royal Air Force.
Pour les moins de 18 ans, qui n’ont pas atteint l’âge légal d’engagement, est créée le 4 février 1941, à Malvern puis à Ribbesford (Angleterre), l’École militaire des cadets de la France libre, commandée par André Beaudouin, professeur au lycée français de Kaboul. 264 cadets, répartis entre 5 promotions, y reçoivent une formation d’aspirants, pendant une période 6 à 12 mois, jusqu’en 1944.
[TEXTE] Les élèves officiers de la France Libre
[TEXTE] L’Ecole militaire des cadets de la France libre, par André Casalis
[DOCUMENT] Le ralliement de Léon Bouvier
[DOCUMENTS] Cadets et élèves officiers de la France Libre à travers la presse française libre
[VIDÉO] Témoignage de René Marbot sur les cadets de la France Libre
[LIEN EXTERNE] Dossier sur les cadets de la France Libre
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