Le Réveil

Le Réveil

Le Réveil

L’auteur

Jacques Baïf, pseudonyme de Robert Victor (15 février 1904, La Roche-sur-Yon – 31 janvier 1977), est un officier de marine et un écrivain français.

Après le baccalauréat, Robert Victor obtient le brevet de capitaine au long cours et devient officier dans la marine marchande. En parallèle, il entame une carrière littéraire sous le nom de plume de « Jacques Baïf », publiant plusieurs romans : Naufrage, paru aux Éditions du Siècle en 1933, et Les Apprentis faussaires (comprenant deux volumes, Les Navires truqués, édité chez Denoël en 1939, et L’Oiseleur des ombres, publié chez le même éditeur en 1945).

Pilote sur le canal de Suez, il s’engage dans les Forces navales françaises libres et rejoint l’équipage du paquebot Félix Roussel, transformé en transport de troupes et de munitions, avec lequel il traverse la mer Rouge et l’océan Indien.

En mai 1941, comme le Félix Roussel est en réparations, après deux torpillages, on lui demande de prononcer, devant les Français Libres de Bombay, une conférence sur François Mauriac, son oncle par alliance, puis, devant le succès, de créer la revue France-Orient, publiée par la Section française de l’Information Office, qu’il dirige de mars 1941 à février 1944.

Nommé au cabinet du général de Gaulle (mai 1944-novembre 1945) comme délégué au Commissariat à l’Information, il entame ensuite une carrière consulaire.

Le document

Le Réveil est une nouvelle de 24 pages, éditée en 1941 par France-Orient sous le nom de « Jacques Baïf ». Le journal brazzavillois France d’abord la publie en feuilleton dans ses numéros 19, du dimanche 30 novembre 1941 (p. 14-16), et 20-21, du mercredi 31 décembre 1941 (p. 29-31).

Un couple de Français, Vieux Jacques et Louise, subit avec résignation les privations et l’occupation allemande depuis la défaite de juin 1940. L’un de leurs fils, André, est prisonnier de guerre. L’autre, Pierre, officier de marine dans l’escadre de l’amiral Godfroy, à Alexandrie. L’histoire débute quand les parents apprennent la désertion de Pierre qui s’est engagé dans les Forces françaises libres. Dans un premier temps, la colère et la peur accueillent cette décision qui peut leur être reprochée et constitue une menace pour André. Puis, peu à peu, ils s’éveillent au combat résistant.

Le Réveil Jacques Baïf

Coll. Fondation de la France Libre