La libération de Paris : une course contre la montre

La libération de Paris : une course contre la montre

La libération de Paris : une course contre la montre

Par Michel Robert-Garouel, du 1er régiment de marche de spahis marocains

Michel Robert-Garouel, évadé de France en février 1941, a participé à l’affaire du 8 novembre 1942 (le débarquement des Alliés en Afrique du Nord et ses conséquences). Chef de mission au « Special Detachment » (S.D.), il prend part l’action contre l’Afrika-Korps jusqu’à la reddition des Forces de l’Axe en Afrique. En septembre 1943, il rejoint la 2e DB en formation au Maroc (Temara).

Lors des combats de la ceinture de Paris, le 24 août 1944, il est cité à l’ordre du Corps d’Armée (Massy-Palaiseau) et sera décoré par le général Leclerc. Il est dans Paris, le 25 août, acteur et témoin de la « bataille de Paris ».

Michel Robert-Garouel est président de la section Paris-Sud de l’Association des Français Libres.

Paris sera tenu ou détruit

Lorsque, le 9 août 1944, le général allemand Von Choltitz vient relever son homologue le général Kitzinger, gouverneur militaire de Paris, il a reçu d’Hitler des ordres précis de tenir la ville, sinon de la détruire. Et il a des références, Von Choltitz : il a été, en 1940, l’un des responsables de la destruction de Rotterdam par l’aviation nazie.

Or, Paris déjà commence à bouillonner. Une véritable course contre la montre va s’engager pour sauver la capitale avant qu’il ne soit trop tard.

Paris pense les Alliés à ses portes… Non seulement les Alliés n’y sont pas, mais encore leurs plans ne passent pas par Paris.

Paris insurgé

Cependant, dans la capitale en ébullition, les événements se précipitent. Le 10 août, les cheminots se mettent en grève. Le 13, la gendarmerie de l’Île-de-France et de l’Orléanais passe en bloc avec ses armes à la Résistance. Le 15, grève des services publics et de la police parisienne forte de 23 000 hommes environ. C’est à peu près l’équivalent des troupes allemandes présentes dans la capitale mais qui, elles, disposent de 80 chars, 60 canons et 60 avions.

Le général Leclerc écrit au général Patton que sa division blindée entend avoir l’honneur de marcher sur Paris. En effet, la 2e DB de Leclerc dépend de la IIIe Armée américaine que commande le général Patton, laquelle IIIe Armée dépend du Groupe d’Armées que commande le général Bradley.

Le lendemain, 16 août, Leclerc se rend au quartier général de Patton, près du Mans, pour lui confirmer verbalement sa lettre. Il y rencontre le général Bradley et reçoit, dites avec une placidité bienveillante, de cordiales assurances. Mais c’est tout !…

Ce même jour Chaban-Delmas, délégué militaire national du gouvernement provisoire de la République française – dont le siège est à Alger – rentre de Londres d’où il a pu communiquer directement avec le général de Gaulle à Alger. À Londres, il a reçu sur place les instructions du général Kœnig, commandant national des Forces Françaises de l’Intérieur.

Le 17 août les Allemands exécutent 35 jeunes résistants à la cascade du Bois de Boulogne.

Le 18 août, les postiers se mettent en grève à leur tour. La presse et la radio collaborationnistes cessent leurs activités. Certaines mairies de banlieue sont libérées par la population. La grève s’étend à tous les secteurs. Au soir, des policiers s’enferment dans la préfecture de police.

À l’aube du 19 août ce sont plusieurs centaines de policiers parisiens qui s’emparent de la Préfecture de Police et l’occupent. Leur nouveau chef est là. Nommé – par anticipation – dès juillet préfet de Police, Charles Luizet est entré clandestinement à Paris le 17 août, juste à temps pour assumer ses fonctions. Charles Luizet, rappelons-le, sous-préfet de Tiaret (Algérie), le 8 novembre 1942, lorsque débarquèrent les Alliés en Afrique du Nord et qui, ayant pris position en leur faveur, fut alors condamné par ordre supérieur à être fusillé !

Ce même 19 août, à 11 heures, au cours d’une réunion commune que préside Alexandre Parodi, délégué en France du gouvernement provisoire de la République française – nommé par le général de Gaulle, depuis le 14 août, ministre délégué dans les territoires non encore libérés – le Conseil National de la Résistance et le Comité Parisien de la Libération que préside André Tollet proclament l’insurrection et lancent un appel simultané à la population.

Celui-ci est suivi, à 12 heures, d’un ordre de mobilisation de tous les hommes de 18 à 50 ans en état de porter les armes. Toutes les forces de la Résistance pour les départements de Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne et Oise sont placées sous les ordres du colonel Roi-Tanguy (lequel sera fait Compagnon de la Libération par le général de Gaulle).

Mais déjà, spontanément, la fusillade a commencé. L’insurrection parisienne est devenue une réalité, justifiant la formule du général de Gaulle : « Pas de libération nationale sans insurrection, nationale ».

Une trêve incertaine

Les grèves sont maintenant effectives partout. Mairies et ministères sont occupés. Les fonctionnaires du ministère des Anciens Combattants en grève hissent le drapeau tricolore. Les Allemands tient.

Von Choltitz ordonne : « … La révolte à main armée devra être réprimée par tous les moyens et, si besoin est, sans pitié… » et également : « … des actions massives seront entreprises pour briser complètement toute résistance… ». C’est au soir de cette journée chaude du 19 août que le consul général de Suède Nordling intervient entre les parties pour négocier une trêve.

Le 20 août, dès l’aube, c’est au tour de l’Hôtel de Ville de passer aux mains des insurgés tandis que le colonel Rol­Tanguy installe son poste de commandement dans les Catacombes, ces locaux souterrains aménagés Place Denfert-Rochereau, au-dessous des anciens bâtiments de la Barrière d’Enfer.

Mais à 9 heures du matin la trêve proposée par Nordling est signée. Approuvée par les uns, contestée par les autres, elle est à la fois du temps gagné dans l’attente – toujours problématique – des Alliés, mais aussi un répit favorable au regroupement de l’ennemi qui reprend l’initiative. Observée sporadiquement elle n’empêche pas les combats de rue de continuer.

Cette situation est explosive et si elle s’éternise Paris risque – certains le craignent – de devenir un nouveau Varsovie.

Il n’est pas question de libérer Paris

Parti le 18 août d’Alger, le général de Gaulle, après deux étapes à Casablanca et à Gibraltar, atterrit à Maupertuis, près de Saint-Lô, ce 20 août 1944, en vue d’intervenir directement auprès du commandant en chef des armées alliées : le général Eisenhower. François Coulet, commissaire de la République en Normandie, l’attend, ainsi que Kœnig qui lui fait un rapport complet sur Paris.

Ici se place l’événement. Un événement, en soi, tragique. Eisenhower expose à de Gaulle la situation et les objectifs militaires tels qu’ils se présentent effectivement. L’armée Patton, à laquelle appartient la 2e DB va franchir la Seine à Mantes au nord-ouest de Paris, à Melun au sud de Paris et poursuivra sur ces axes. Il n’est pas question de prendre Paris, du moins pour le moment. Diverses raisons sont invoquées. Eisenhower est embarrassé. De Gaulle lui déclare que l’attente n’est pas acceptable dès lors que les patriotes sont aux prises avec l’ennemi. Si le commandement allié – dit-il – tarde trop à prendre une décision qu’il estime d’une importance nationale, il lancera lui-même sur Paris la division Leclerc. Ceci est une gageure car des engins blindés ne manœuvrent pas sans essence et la division française est, bien entendu, tributaire du ravitaillement américain.

Dans le même temps Rol-Tanguy envoie le commandant Gallois-Cocteau vers les Alliés avec mission de leur demander d’accélérer leur avance sur Paris insurgé et en grand danger de répression implacable et de destruction.

Le 21 août, les combats de rue continuent malgré les ordres de trêve. Celle-ci est finalement rompue en fin de journée, d’un commun accord par le Conseil National de la Résistance et le Comité Parisien de la Libération. Elle aura fait 106 tués et 357 blessés chez les Français, cinq tués et quelques blessés chez les Allemands.

Aussitôt la presse clandestine sort au grand jour et se vend dans la rue. Le colonel Lizé, répercutant les instructions de l’état-major régional des Forces Françaises de l’Intérieur, donne l’ordre d’édifier des barricades. Une proclamation affichée par le Comité Parisien de la Libération stipule :

« … Toute la population doit, par tous les moyens, empêcher la circulation de l’ennemi. Abattez les arbres… dressez des barricades. C’est un peuple vainqueur qui recevra les Alliés ».

Oui… mais les Alliés ne sont toujours pas là… et – les Français mis à part – ils n’ont pas l’intention de venir !

C’est ce que le 22 août, à 2 h 30 du matin, le général Patton lui-même confirme à Gallois-Cocteau qui a enfin réussi à parvenir jusqu’à lui : « … Nos plans, lui fait remarquer Patton, sont bien précis et nous n’avons ni l’intention ni le désir de les modifier. Je puis vous dire que nos plans ne passent pas par Paris, il n’y a aucune raison de les modifier pour des faits que nous estimons très secondaires… » Il ajoute que les Parisiens doivent supporter la responsabilité de leur action et que d’autre part l’armée n’a pas les moyens de ravitailler la population, ce à quoi, elle serait moralement contrainte.

Leclerc réagit

Cependant, apprenant l’insurrection le général Leclerc – de sa propre initiative et sans en référer aux Américains – envoie au contact de Paris, direction Versailles, une avant-garde de 20 chars légers et automitrailleuses avec 150 hommes sur véhicules blindés commandée par le lieutenant-colonel de Guillebon. D’autre part, il regroupe les éléments de sa division en vue d’un assaut général.

Le général de Corps d’Armée américain Gerow, supérieur direct de Leclerc, informé, lui signifie de ne rien changer à son dispositif et lui ordonne de faire revenir immédiatement le détachement de Guillebon, lequel a déjà accroché l’ennemi en plusieurs points dont Voisins-le-Bretonneux et La Verrière.

Leclerc n’en fait rien et rend compte à de Gaulle qui l’approuve. De Gaulle nomme – par anticipation – le général Kœnig gouverneur militaire de Paris.

Et pourtant, ce 22 août est une journée cruciale. L’insurrection s’est généralisée, les barricades se sont multipliées, de même que les combats de rue animés par des groupes qui parfois se constituent spontanément. Les Allemands qui, trois jours auparavant, le 19, tenaient 36 points d’appui n’en disposent plus que de 10. Mais ils ont des chars et des canons et le harcèlement continu dont ils sont l’objet les rend furieux et risque de déclencher de leur part une répression aux dommages incalculables.

Cependant, toujours ce 22 août, la conjonction d’interventions de plus en plus pressantes va déclencher un processus inéluctable… et heureusement ! il en est grand temps !

Kœnig remet à Eisenhower une lettre catégorique du général de Gaulle qui, de Rennes, s’apprête à prendre la direction de Paris. Il la commente avec insistance.

Gallois-Cocteau quant à lui a obtenu de Patton de rencontrer le général Leclerc. Vers 4 heures du matin – toujours ce 22 août – il est conduit à l’état-major du général Bradley où l’on discute ferme pour savoir si on prend ou si on ne prend pas Paris. Justement le général Leclerc est attendu. Il arrive vers midi. Mais Bradley est parti, le matin même, conférer avec Eisenhower sur ce sujet brûlant. À 18 heures il est de retour et sur le terrain même où l’attend, piaffant d’impatience, le général Leclerc en compagnie de Gallois-Cocteau, il apporte l’ordre (on a envie de dire l’autorisation) de lancer « immédiatement » (il est temps !) sur Paris la 2e DB. Ouf ! On a frôlé la catastrophe. Maintenant il s’agit de faire vite.

La 2e DB fonce

Dans la nuit du 22 au 23 août la 2e DB démarre… et fonce. Les heures qui suivent seront pour les Parisiens angoissantes.

En même temps que se développent les combats, s’accroissent les menaces de Von Choltitz étouffant dans l’étau qu’il sent se refermer sur lui.

Le 23 août, Leclerc est à Rambouillet. De Gaulle l’y rejoint vers 18 heures et demande à être renseigné sur les progrès de la division minute par minute.

L’ennemi défend solidement la ceinture de Paris. Les renseignements affluent. Ceux qui les apportent sont tous volontaires et ne demandent qu’à repartir en mission. Certains messagers vont s’avérer excellents. Lorsque Leclerc préparant sa manœuvre voudra obtenir quelques précisions, plusieurs d’entre eux partiront dans les lignes pour revenir au cours de la nuit avec réponse à toutes les questions posées.

Les combats du 24 août sont très durs pour la 2e DB : Toussus-le-Noble, Jouy-en-Josas, Savigny-sur-Orge, Longjumeau, Massy, Palaiseau, Fresnes, Antony, La Croix-de­ Berny, etc. Il faut vraiment passer « entre » en se frayant un passage qui, à certains endroits, coûte cher.

L’entrée à Paris ne pourra avoir lieu ce 24 août comme l’escomptait Leclerc dont l’ordre « S’emparer de Paris » a été diffusé à toute la division.

Et pourtant il faut passer coûte que coûte. Le temps presse. Leclerc est anxieux du sort des Parisiens et de Paris. Il a appris que Von Choltitz attendait des renforts du nord de la France. Il lui écrit qu’il sera tenu personnellement pour responsable de toute destruction. Le message ne parviendra pas, les deux volontaires qui en étaient chargés ayant trouvé la mort au cours de leur mission.

« Tenez bon. Nous arrivons »

Ce 24 août, à 17 h 45, un « piper cub » arrive en zigzaguant au milieu des balles au-dessus de la cour de la Préfecture de police. Le « piper cub » est un petit avion de reconnaissance volant – si l’on peut dire – au ras des pâquerettes, apparaissant, disparaissant comme une sauterelle et fort précieux en campagne pour le renseignement avancé direct. Celui-ci largue le message suivant adressé aux Forces Françaises de l’Intérieur :

Le général Leclerc vous fait dire « Tenez bon. Nous arrivons. »

Il est signé du lieutenant-colonel Crépin, commandant l’artillerie de la 2e DB.

Eh oui ! Il y aura quand même la 2e DB dans Paris le 24 août.

À 20 h 45, le détachement du capitaine Dronne fait irruption dans la capitale. Il est composé de trois chars : « Romilly », « Champaubert », « Montmirail », avec deux sections d’infanterie et une du génie. L’ensemble se dispose en hérisson place de l’Hôtel-de-Ville, appuyé par les FFI qui, juchés sur les toits voisins, font le guet.

Le 25 août, à l’aube, la division Leclerc, enfin, pénètre dans Paris.

Les partisans qui, au cours de ces journées n’ont pas cessé de lui apporter un concours complet se joignent à elle, au mépris de tout danger avec souvent un armement désuet et sans aucune protection.

Sur sa lancée et malgré la bataille éprouvante qu’elle a mené la veille, la 2e DB, présente sur tous les axes, bloque et réduit les points d’appui de l’ennemi les uns après les autres : les usines Renault, le château de Madrid et les blockhaus de Longchamp (avec l’artillerie), le Luxembourg et le Sénat, les Invalides, le Majestic, le Quai d’Orsay et le Palais Bourbon, etc.

Le Champ de Mars est déblayé mais l’École Militaire n’est prise qu’après un dur combat de cinq heures au cours duquel les chars doivent être appuyés par le génie d’assaut. Les fantassins, eux, attaquent à la grenade.

Ceci donne lieu parfois à des actions épiques. Place de la Concorde, le sergent Bizien lance, à toute vitesse, son char Sherman sur le char Panther allemand qui, à distance, lui est supérieur. Il l’éperonne absolument comme un navire en haute mer et lui envoie à bout portant le coup que lui permet son canon plus court. Bizien sera un peu plus tard tué d’une balle.

Dans les Tuileries et sous les arcades de la rue de Rivoli, dans les ruelles adjacentes on se bat à la grenade et à la mitraillette. Finalement l’Hôtel Meurice, siège de l’état-major allemand, est pris et Von Choltitz fait prisonnier. Enfin, l’acte de capitulation est signé.

Tout cependant n’est pas fini.

Paris sauvé, les combats se poursuivent

Nous avons gagné la course contre la montre, mais de peu, car, en ce moment même, l’ennemi, qui a ramené une division du Pas-de-Calais, l’appuie à la forêt de Montmorency et au Bourget, s’installe dans la vallée de l’Oise, se renforce d’éléments importants qui refluent par la boucle de Conflans et barre les routes de Senlis et de Soissons.

D’autre part l’ordre de Von Choltitz de déposer les armes, porté par un officier français auquel est adjoint un officier allemand, n’est pas accepté partout et donne lieu à de nombreux incidents, accrochages, fusillades.

Les combats continuent çà et là, notamment à Vincennes et à La Villette. L’officier de la 2e DB envoyé comme parlementaire à Vincennes est retenu prisonnier, emmené par les Allemands en retraite jusque dans la Somme et ne rejoindra les lignes alliées qu’après plusieurs semaines de captivité. Ailleurs, l’officier allemand injurié par ses camarades est abattu par eux, tandis que le Français réussit à se mettre hors de portée et revient bredouille.

Cependant, s’il est trop tard pour que les renforts allemands venus du nord interviennent dans Paris – Paris sauvé, Paris toujours debout – ils n’en reviennent pas moins sur les localités des alentours qui se sont spontanément libérées, cernent les FFI dans les mairies, exécutent sommairement des otages. Leurs chars réapparaissent à Aubervilliers. La 2e DB reçoit des appels pressants et tragiques.

Le bombardement aérien du 26 août, à minuit, constitue une inutile et piètre vengeance : 50 morts, 400 blessés, 430 immeubles détruits dans le quartier de la Halle aux vins. Cela ne leur sert plus à rien, sinon à se rendre encore plus odieux !

C’est donc dans la Plaine-Saint-Denis que la 2e DB porte maintenant son effort. Après des combats meurtriers qui durent jusqu’au 30 août, elle dégage enfin le nord de Paris en s’emparant du Bourget et de Gonesse.

Cette action met un point final à la bataille de Paris.

Le prix de la victoire. Hommage aux combattants

L’insurrection et la libération de Paris auront coûté aux Parisiens et à la 2e DB : 1 630 morts et 4 000 blessés. Les Allemands perdront 4 200 hommes et laisseront 15 000 prisonniers entre nos mains.

Témoignant de l’efficacité du rôle joué par la résistance parisienne armée, le général de Gaulle écrit « … C’est en effet l’action des forces de l’intérieur qui a, au cours des précédentes journées, chassé l’ennemi de nos rues, décimé et démoralisé ses troupes, bloqué ses unités dans leurs Îlots fortifiés. En outre… les groupes de partisans, qui n’ont qu’un bien pauvre armement, assistent bravement les troupes régulières dans le nettoyage des nids de résistance allemands… »

D’autre part, il citera la 2e DB à l’ordre de l’Armée. En associant dans un même hommage national le général Leclerc et sa division, les Forces Françaises de l’Intérieur et leur commandement, le chef de la France Libre, président du gouvernement provisoire de la République Française, a consacré définitivement la valeur et l’honneur de tous ceux qui ont uni leurs forces dans un même combat pour la libération de Paris.

Extrait de la Revue de la France Libre, n° 248, 3e trimestre 1984.