Le « père des tirailleurs »

Né vers 1894 en Oubangui-Chari, il est mobilisé pendant la Grande Guerre (janvier 1916) et sa conduite au feu lui vaudra la croix de guerre et la médaille militaire.

Engagé dans l’armée coloniale, adjudant-chef (1931), il joue un rôle important dans le ralliement à la France Libre de la garnison de Bangui.

Il s’engage au BM2 formé par le commandant de Roux (novembre 1940) ; sous-lieutenant (décembre 1941), il devient l’adjoint du chef de la 5e compagnie, le capitaine Amiel.

Son âge, son autorité, ses compétences lui valent le surnom de « père des tirailleurs ».

Il prend part à toutes les campagnes de la 1re BFL avec son bataillon ; grièvement blessé à Bir Hakeim, il meurt à Alexandrie le 15 juin 1942.

Il est le premier officier africain à être fait Compagnon de la Libération.