François Brunschwig

François Brunschwig

François Brunschwig (DR).

François Etienne BRUNSCHWIG
né le 24 septembre 1907 à Avignon (84)

Engagé dans les Forces Aériennes Françaises Libres
Matricule FAFL 30.716
« Disparaît en Atlantique nord » le 31 juillet 1944 au large de la Bretagne

Navigateur au « 172 SQUADRON » de la RAF
« Mort pour la France » à l’âge de 36 ans
Il totalisait 278 h de vol de guerre et 31 missions offensives.

LE CONTEXTE AVANT SA DISPARITION

François BRUNSCHWIG, diplômé de l’Ecole Polytechnique, devient ingénieur en radio-transmission. En 1929 il obtient son brevet militaire d’observateur en ballon ainsi que le brevet d’observateur en avion.

Septembre 1939, la France entre en guerre. François BRUNSCHWIG est mobilisé et envoyé en qualité d’Officier de Transmission dans l’armée des Alpes. Il n’aura de cesse de demander une affectation dans une unité combattante, sans succès.

Le discours radiophonique du Maréchal PETAIN le 17 juin 1940, annonçant l’arrêt des hostilités et la demande d’un armistice, anéanti tout espoir de combattre. Le lendemain un élan patriotique renait après l’Appel du général de GAULLE à la radio de la BBC demandant de le rejoindre en Angleterre pour continuer le combat.

De retour chez lui, François décide, avec son frère Michel, de rejoindre l’Angleterre via Gibraltar en passant par l’Afrique du Nord.

En avril 1941, seul François a réussi à rejoindre Londres et s’engage dans les FAFL (Forces Aériennes Françaises Libres). Il est envoyé au Moyen-Orient pour rejoindre le personnel du Groupe de bombardement LORRAINE en cours de création.

« Vickers-Wellington Mk XIV » sur la Station RAF de Chivenor (DR).

De retour en Angleterre en décembre 1942, François, devenu Capitaine, en envoyé dans les écoles de formation de la RAF (Royal Air Force) et devient spécialiste des missions nocturnes d’attaques de sous-marins.

Juillet 1943, il est enfin affecté dans une unité combattante au « 172 Squadron » de la RAF installé au Pays de Galles équipé de bombardiers « Vickers-Wellington Mk XIV ». Il va participer à plusieurs dizaines de missions de chasse anti-sous-marine au-dessus de la Mer d’Irlande, de l’océan Atlantique nord, ou du Golfe de Gascogne.

Le 30 juillet 1944, François est désigné pour participer à sa 31e mission de guerre.

Il ne le sait pas… ce sera la dernière.

SA DERNIERE MISSION

Dimanche 30 juillet 1944 – La capitaine François BRUNSCHWIG est désigné pour participer en qualité de navigateur à une nouvelle mission nocturne de chasse anti-sous-marine.

Il fait partie de l’équipage du « Vickers-Wellington XIV (HF449) –J ». Avec lui cinq membres d’équipage : Flight-Lieutenant Lionel Harry SUCH 1er pilote, Flight-Sergeant Arthur William ASHWORTH 2nd pilote, Flight-Sergeant Edwin Louis CULL mitrailleur, Flight-Sergeant John Martin HEWLETT mitrailleur et Sergeant Frederick George BARRETT mitrailleur.

“Vickers-Wellington Mk XIV” du “172 Squadron” (DR).

Il est 22h05 lorsque l’équipage du Wellington s’envole de la Station RAF de Chivenor pour une mission qui va le mener au milieu de l’océan de l’Atlantique-Nord au large des côtes bretonnes.

Il est aux environs de 1h25 lorsqu’un sous-marin est repéré. Il s’agit du U-boat « U-618 ». Lors de son vol d’approche pour ajuster son attaque, le Wellington est pris à partie par les tirs du canon antiaérien de 20mm du sous-marin. L’avion sévèrement touché s’écrase en mer et disparaît avec ses six membres d’équipage.

François E. BRUNSCHWIG âgé de 36 ans, Arthur W. ASHWORTH âgé de 21 ans, Lionel H. SUCH, Edwin L. CULL âgé de 22 ans, John M. HEWLETT et Frederick G. BARRETT « disparaissent en mer » le 31 juillet 1944.

Le sous-marin U-618 (DR).

Leurs corps ne seront jamais retrouvés.

L’officier commandant le sous-marin U-618, l’Oberleutnant Erich FAUST, notera avoir remporté cette victoire dans le « secteur BF-5242 », ce qui correspond à un endroit situé environ à 240 km à l’ouest de St Nazaire.

L’Etat-major des FAFL, ne connaissant pas les réelles circonstances de la disparition du Wellington HF449 –J, retiendra la date de la disparition au 30 juillet, jour où l’avion a été vu pour la dernière fois quitter la Station RAF de Chivenor pour effectuer sa mission.

Estimation du lieu de la disparition aux coordonnées « 46°49’N – 5°58’W ».

Pour en savoir davantage sur le parcours de François Brunschwig, vous pouvez télécharger sa biographie complète au format PDF.

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