Antoinette Bondu
Nantaise d’origine, née en 1923, elle a rallié Londres en août 1941. Elle faisait partie du réseau Bocq-Adam, lié au réseau du musée de l’Homme, ayant pour principale activité les évasions vers l’Angleterre.
Arrêtée en janvier 1941 par les Allemands, elle réussit à s’enfuir de Douarnenez et, avec trois compagnons, elle embarque à Marseille pour l’Algérie. À Oran, elle retrouve son chef de réseau, et avec lui elle décide de rallier Gibraltar, sur un bateau de 5 m de long. Ils sont recueillis après une tempête par un navire britannique : l’Ark Royal.
À partir de Gibraltar, ils sont envoyés sur l’Angleterre. Antoinette s’engage, matricule 70 167, chez les Volontaires Françaises, elle suit un cours de conductrice au camp de Camberley. Elle fait partie du contingent qui part à Alger. De là, elle est dirigée sur Hammamet (Tunisie), où elle est affectée à l’Ambulance Hadfield Spears jointe à la 1re DFL. Elle débarque en Italie, bien que blessée dans un bombardement. Puis en Provence, elle participe à la bataille de l’Authion et termine la guerre en Alsace.
Elle était chevalier de l’ordre national du Mérite et titulaire de la médaille de la Résistance et de la croix de guerre.
Extrait de la Revue de la France Libre, n° 286, 2e trimestre 1994.