L’effondrement et le sursaut

L’effondrement et le sursaut

L’effondrement et le sursaut

La défaite militaire de juin 1940 voit non seulement la débâcle des armes françaises, en dépit du courage et de la pugnacité de nombreux combattants, mais aussi la décomposition du pays, confronté à l’exode de plusieurs millions de civils. Au cœur de ce désastre, alors que le maréchal Pétain s’impose à la tête du gouvernement avec l’objectif de signer un armistice – point de départ d’une politique de collaboration avec l’occupant -, quelques-uns refusent la défaite. Le 17 juin, Charles de Gaulle, jeune général de brigade à titre temporaire, s’envole pour Londres, où Churchill lui donne accès aux ondes de la BBC : il y proclame que la guerre est une guerre mondiale et que la force mécanique qui a foudroyé la France en quelques semaines permettra demain aux Alliés de l’emporter contre l’Allemagne. Des militaires engagés dans les combats, comme le capitaine Philippe de Hauteclocque, refusent de se laisser capturer par l’ennemi et de partir en captivité en Allemagne, d’autres, comme le sous-lieutenant Pierre Messmer et le lieutenant Jean Simon, la honte de déposer les armes sans avoir combattu. Ces sentiments vont motiver les premiers basculements.

La « chute de la France »

[P 10] La mort du capitaine N’Tchoréré vue d’Afrique française libre

L’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle

[P 18] L’appel du 18 juin : une autre analyse de la défaite et du conflit

Premiers refus

[P 14] Des militaires refusent la captivité et s’évadent

Ressources

[P 16] Les pionniers racontent leur entrée en résistance