Le chef du BCRA

Né en 1911 à Paris, polytechnicien, capitaine du Génie, professeur à Saint-Cyr, il participe à la campagne de Norvège avant de rejoindre, l’un des tout premiers, la France Libre.

Le général de Gaulle lui confie les 2e et 3e bureaux de son état-major, dont il va faire, avec l’aide d’André Manuel, l’un des rouages essentiels du mouvement, sous l’appellation de BCRA (juillet 1942).

Parachuté en France occupée dans le cadre de la mission Arquebuse-Brumaire (février 1943), il y rencontre tous les chefs de la Résistance de la zone Nord.

Il prend ensuite à Alger la direction technique de la DGSS, issue de la fusion du BCRA et des services spéciaux d’AFN (juillet 1943) avant de devenir le chef d’état-major du général Kœnig (février 1944).

Parachuté en Bretagne (5 août 1944), il participe à la libération de Paimpol, puis est chargé par de Gaulle de diverses missions spéciales à l’étranger.

Colonel (mai 1945), il prend la direction de la DGER (ex-DGSS, futur SDECE).