Saint-Pierre-et-Miquelon noël 1941 : ralliement de l’archipel à la France Libre
Les mots sont impuissants pour décrire l’enthousiasme qui se répand avec une foudroyante rapidité en apprenant l’arrivée de la division Muselier.
Les demandes d’engagements volontaires affluent dès le premier jour à bord de la corvette amiral La Mimosa.
Quatre cent cinquante Saint-Pierrais-et-Miquelonnais dont une cinquantaine de jeunes femmes signent un engagement pour la durée de la guerre. « Ce sera le Service féminin de la flotte. »
Elles ont, avec conscience, rempli des tâches permettant de libérer des hommes afin qu’ils puissent participer à la bataille de l’Atlantique : Service des transmissions radio, chiffre, téléphone, hôpital, secrétariat…
En 1942, un groupe partira pour Londres, plus tard un autre se rendra en Algérie via les États-Unis. Plusieurs rempliront un travail de secrétariat à l’amirauté française à Washington. Par la suite, un autre groupe sera acheminé vers la France via l’Angleterre.
Pendant cinq années de guerre, chacune selon ses compétences a fait le maximum avec sérieux et générosité.
Extrait de la Revue de la France Libre, n° 276, 4e trimestre 1991.