La répression des agents du BCRA et de ses réseaux
La répression des forces d’occupation et vichystes frappe, tout d’abord, les agents du BCRA, présents en France métropolitaine et dans l’Empire.
On estime à 222 le nombre d’agents P1 et P2 morts durant la guerre. P2. De même, on évalue à 600 les FFL arrêtés en France par les Allemands ; la moitié ont été déportés, et une soixantaine ont péri dans les camps.
Parmi ces agents, on rencontre d’illustres figures : Honoré d’Estienne d’Orves, Fred Scamaroni, le général Delestraint, Jean Moulin ou Pierre Brossolette, et d’ autres moins connus (par exemple, Jean Holley, Odette Bailly, arrêtée par la Gestapo en mai 1943 et déportée à Ravensbrück ; le père François Briant, déporté à Dora ; Henri Pascouet, condamné à dix ans de prison par Vichy en 1941, libéré par le débarquement allié en Afrique du Nord du 8 novembre 1942, arrêté par la Gestapo à l’été 1943, mort à Buchenwald en 1945 ; Anne-Marie Parent-Renaud, membre du réseau CND-Castille arrêtée en septembre 1942 et déportée à Ravensbrück…). Responsable du réseau Bordeaux-Loupiac, Jean-Claude Camors est abattu par les Allemands lors d’une tentative d’interpellation le 11 octobre 1943. Pris par les vichystes en tentant de pénétrer en Indochine, Pierre Boulle est condamné aux travaux forcés à perpétuité pour trahison par la cour martiale de Hanoï en octobre 1942 ; il parvient à s’évader de la prison de Saïgon avec plusieurs camarades en 1944.
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