La bataille de Bir-Hakeim
Mardi 26 mai
Mercredi 27 mai
Jeudi 28 mai
Vendredi 29 mai
Samedi 30 mai
Dimanche 31 mai
Lundi 1er juin
Mardi 2 juin
Une heure après, les premiers obus de 105 tombaient dans Bir-Hakeim, et au bruit sourd de leur éclatement se mêlait le claquement sec des 75 qui tiraient sur les concentrations de véhicules qui s’installaient vers l’Est en direction de Bir-Scerrara et d’El-Igela la plupart à une distance suffisante pour demeurer hors de la portée des canons français. En quelques points de la crête, des colonnes de fumée montaient dans le ciel et témoignaient de la précision du tir de l’artillerie qui attaquait sans relâche tous véhicules ennemis qui s’aventuraient trop près.
Mercredi 3 juin
An die Truppen von Bir Acheim (sic)
Jeudi 4 juin
À 9 heures, nouvelle visite : ce sont 12 Stuka ; la D.C.A. en abat un, qui va s’écraser en dehors du camp. Dans l’après-midi ce furent des avions italiens qui vinrent. Un fut touché et prit feu. Le pilote fit un effort désespéré pour redresser son appareil qui, brûlant comme une torche, piqua verticalement après une courte et inutile chandelle et explosa au sol.
Vendredi 5 juin
À 7 heures, le bombardement d’artillerie recommence et aujourd’hui, aux pièces de petits calibres se mêlent les batteries de 155. Des officiers d’un bataillon de Légion sortaient du mess après avoir pris leur breakfast : « Encore une bombe à retardement », dit l’un d’eux. Quelques minutes après, même scène, mais cette fois la détonation avait été précédée d’un bruit rappelant celui d’un train passant dans le lointain. Les bombes à retardement étaient des obus de 220.
Samedi 6 juin
Dans la fin de l’après-midi, la présence de colonnes ennemies a été signalée sur les crêtes du Sud-Ouest. L’étreinte se resserre.
Dimanche 7 juin
Lundi 8 juin
Mardi 9 juin
L’ennemi progresse soutenu par dix chars et arrive jusqu’au champ de mines. Par moments le combat devient du corps à corps. Une compagnie de la Légion doit intervenir avec ses Brenn Carrier ; une automitrailleuse et un camion portant un canon de 77 sont détruits et incendiés. Un jour de plus pendant lequel les défenseurs de Bir-Hakeim auront tenu sans faiblir.
Commandant la 1re brigade française indépendante.»
Mercredi 10 juin
La nuit 10 au 11 juin
Au moment où le tir cessera, vers 22 heures, il reste en tout dans les caissons 22 obus. Or, l’on tirait en moyenne 3.000 coups par jour : Bir-Hakeim a résisté jusqu’à l’extrême limite.
Jeudi 11 juin
Le bilan
Les pertes infligées à l’ennemi furent les suivantes : 50 chars, 11 automitrailleuses, cinq canons portés, sept avions. La brigade fit 125 prisonniers allemands dont un officier et 154 prisonniers italiens dont neuf officiers. Les pertes du côté français furent les suivantes : 900 tués, blessés, disparus ou prisonniers, dont 600 au cours des combats de la nuit du 10 au 11 juin ; 40 canons de 75 détruits, huit canons Bofor, cinq canons de 47 et 250 véhicules.
(2) Le général allemand exagère !