Le chef de la brigade « Alsace-Lorraine »

Né en 1901 à Paris, diplômé des Langues O, il reçoit le prix Goncourt pour La Condition humaine (1933) et participe aux activités des intellectuels antifascistes.

Chef de l’escadrille républicaine Espana pendant la guerre d’Espagne (1936-1937), il tourne ensuite un film, L’Espoir (1938).

Blessé pendant la campagne de France, il se réfugie dans le Midi.

Après l’arrestation de ses deux frères par la Gestapo (mars 1944), il s’engage dans la clandestinité en Corrèze sous le nom de « colonel Berger ».

Fait prisonnier par les troupes allemandes (juillet 1944), il est libéré quelques semaines plus tard et négocie la reddition d’un régiment allemand à Brive (15 août).

Il met ensuite sur pied la « brigade Alsace-Lorraine » (2000 hommes), qui sera intégrée à la Ire armée et s’illustrera dans les Vosges.

A la Libération, il devient ministre de l’Information.