![10 juin, 18 heures](https://sp-ao.shortpixel.ai/client/to_auto,q_glossy,ret_img/https://www.france-libre.net/site/wp-content/uploads/2011/09/histoire_amilakvari-puchois-grd1.jpg)
10 juin, 18 heures
Par le général Simon
![Le colonel Amilakvari, commandant la Légion étrangère, et le commandant Puchois (Photo Imperial War Museum). amilakvari-puchois](https://sp-ao.shortpixel.ai/client/to_auto,q_glossy,ret_img,w_246,h_255/http://www.france-libre.net/site/wp-content/uploads/2011/09/histoire_amilakvari-puchois1.jpg)
Le commandant Puchois a convoqué les commandants de compagnie au P.C. du 3e bataillon de Légion étrangère. Nous n’avons guère eu l’occasion de nous rencontrer depuis le 27 mai ; aussi je retrouve avec plaisir les capitaines de Lamaze et Lalande. Le capitaine Messmer n’est pas là, sa compagnie résiste farouchement depuis le 7 aux assauts répétés de l’ennemi et il n’a pas été touché par la convocation.
![Patrouille dans le no man’s land (Photo Imperial War Museum). patrouille-no-mans-land](https://sp-ao.shortpixel.ai/client/to_auto,q_glossy,ret_img,w_246,h_172/http://www.france-libre.net/site/wp-content/uploads/2011/09/histoire_patrouille-no-mans-land1.jpg)
Le général donne l’ordre de faire sortir les véhicules par rafales. Les conducteurs les plus décidés entraînent derrière eux quelques voitures. Les pneus, les pare-brise, les radiateurs sont plus ou moins percés par les balles, qu’importe, tout ce qui peut rouler continue droit devant lui. Le tout se passe dans une confusion extraordinaire : le bruit des mitrailleuses, le fracas des explosions, les hurlements les plus divers.